Pépite Papa PhD : Oser prendre la parole en tant que scientifique avec Olivier Bernard

17 Jul 2025 • 7 min • EN
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Bienvenue dans cette nouvelle Pépite Papa PhD ! Dans cet excerpt de mon entrevue avec Olivier Bernard, pharmacien et vulgarisateur reconnu, il parle de comment communiquer efficacement la science, même face à la pseudoscience et aux sujets polarisants. On a parlé de l’importance de l’empathie, de la nuance et de surmonter la peur de prendre la parole publiquement. Le message à retenir : 95% des gens sont prêts à entendre la vérité, alors ose partager tes connaissances et prends ta place dans la discussion scientifique. À très vite pour une nouvelle dose d’inspiration !   Olivier Bernard est un communicateur scientifique passionné par le partage du savoir et l’engagement du milieu académique dans la société. Après avoir constaté que la diffusion des connaissances demeure peu valorisée dans le monde universitaire, il s’est donné pour mission d’encourager ses collègues, en particulier les jeunes chercheurs, à prendre la parole dans l’espace public, malgré leurs doutes et les craintes face aux sujets polarisants. Lui-même a développé ses compétences en communication en acceptant toutes les occasions de s’exprimer dans des émissions, des chroniques ou des podcasts, convaincu que l’aisance s’acquiert par l’expérience. Aujourd’hui, il milite pour que la vulgarisation scientifique soit reconnue, et inspire les universitaires à surmonter leurs hésitations pour participer activement au dialogue public. Points à retenir : Osez prendre la parole : Même lorsque vous débutez, chaque voix compte. Dire « oui » aux invitations à des podcasts, chroniques ou émissions permet de gagner de l’aisance et de la légitimité en communication. Privilégiez l’empathie et la nuance : Faire preuve de compréhension envers les personnes possédant des croyances erronées ouvre la voie à des échanges constructifs, plutôt qu’à la confrontation. Gardez en tête l’impact positif : 95% du public apprécie l’accès à une information claire et vraie, même si une minorité bruyante résiste. Ne laissez pas cette minorité freiner votre envie de partager la science ! Pourquoi écouter cet épisode ? Ces conseils sont précieux, surtout quand il s’agit de débattre autour de la pseudoscience ou du climat, sujets si importants et pourtant si souvent controversés. Envoie-nous tes commentaires : Vous souhaitez réagir à cet épisode ou proposer un(e) invité(e) pour une prochaine entrevue ? Rien de plus simple : rendez-vous sur speakpipe.com/papaphd pour enregistrer un court message vocal. Nous avons hâte de vous entendre ! Passe à l’écoute : Ne manque pas cet épisode captivant et suis “Au-delà de la thèse avec Papa PhD” sur ton application préférée pour ne jamais rater une occasion d’apprendre davantage sur la réalité du marché du travail après le doctorat. Écoute cette pépite maintenant et laisse-toi inspirer par le parcours de Manon! Liens de l'épisode Olivier Bernard | Site Web Olivier Bernard | Instagram Transcription de l'épisode David Mendes: Salut. Dans cette nouvelle pépite papa PHD, je t’apporte une partie de mon entrevue avec Olivier Bernard, pharmacien et vulgarisateur scientifique reconnu pour son combat contre la pseudoscience. On discute de l’importance de la communication, de l’humour pour rendre la science accessible et surtout de l’impact qu’on peut avoir même quand ça semble difficile. Le message, osez communiquer, soyez nuancé et rappelez-vous, la majorité des gens sont prêts à entendre la vérité. Bonne écoute. Bienvenue sur au-delà de la thèse avec papa PHT. Ton inspiration hebdomadaire pour le développement de carrière après le doctorat. Avec moi, David Mendes. David Mendes: J’aimerais quand même un peu maintenant apporter un un peu de de ton expérience et faire le parallèle avec des jeunes chercheurs qui sont maintenant en train de faire leur doctorat ou leur maîtrise et qui ont un peu ce désir de, par exemple, combattre la pseudo science en lien avec le climat. Ce que j’aimerais, ce serait de poser la question de comment est-ce que tu te positionnes en tant que jeune chercheur dans ce type de conversation souvent qui sont polémiques et et c’est quoi des bons principes pour des fois dans des conversations qui peuvent avoir l’air un peu perdues déjà au départ de quand même avoir des résultats positifs et de pas juste se frustrer ou ou se fâcher. C’est quoi des des bons principes pour être dans une conversation avec quelqu’un que tu sais qui est comme un sceptique ou ou qui a une pseudo croyant une croyance, une fausse croyance très enracinée. Est-ce que tu en as appris au cours de ces années Olivier Bernard: Oui, j’ai tellement de choses à dire là-dessus. Je vais essayer de je vais essayer de résumer tout ça puis en particulier parce que là tu me poses la question par rapport à des jeunes chercheurs chercheuses des gens qui seraient au doctorat ou au post-doctorat par exemple ou même des des jeunes chercheurs qui sont demandés mais j’ai envie de commencer ça. Bon premièrement on le sait là le le les gens du milieu académique ça fait partie de la mission académique de diffuser le savoir donc c’est pas très valorisé malheureusement c’est pas ça qui donne des de t’investir sur la place publique, de participer à des podcasts, ce n’est pas ça qui fait que tu as des demandes de que tu as plus de subventions et plus de bourses malheureusement, mais on le sait que ça fait partie de la mission académique de le faire. Moi, je le sens quand je parle à des gens du milieu académique, des universitaires, je sens un désir il y a beaucoup de gens qui aimeraient ça pouvoir parler et il rencontre certaines barrières la première étant je sais pas comment faire je suis peut-être pas assez bon je suis peut-être pas assez bonne ça j’adresse ça rapidement moi il faut que je convainque souvent les gens que oui ils sont assez bons il faut souvent là que je me batte avec les gens là en disant comme oui non regarde je te dis que tu es capable go donc des fois les gens ont besoin de vaincre cette espèce de résistance là puis la faire aussi c’est que si on cessait pas on deviendra jamais bon c’est devenir un bon communicateur une bonne communicatrice exprimée bien c’est quelque chose qu’on développe par l’expérience donc si vous avez des invitations à des podcasts vous avez des invitations à des émissions à faire des chroniques des télé radio sur le web dites oui à tout moi c’est ça que j’ai fait personnellement au début je disais oui à tout qui était dans mon champ de compétences puis c’est comme ça que j’ai développé une certaine aisance deuxième chose c’est sûr qu’aujourd’hui ça fait un peu peur de parler de certains sujets sur la place publique il y a beaucoup de sujets qui sont polarisants qui sont délicats et puis ça je comprends complètement je comprends complètement des universitaires de dire ça j’ai pas envie de m’embarquer là-dedans moi il y a des gens que je contacte puis qui me disent j’aimerais vraiment ça pouvoir faire une entrevue avec toi là-dessus mais j’ai peur des conséquences que ça va avoir sur j’ai peur des qui est du backlash des choses comme ça. David Mendes: Est-ce qu’il va apparaître dans ma boîte courriel tout à coup Olivier Bernard: Ouais. Ben moi il y a déjà un chercheur qui m’a dit que un de ses collègues s’était fait crever ses pneus de voiture quand il y avait parlé d’un sujet en particulier sur lequel je lui demandais de parler il m’a dit je vais le faire mais je te dirais je te cacherai pas que j’ai peur tu sais je pense qu’en ce moment c’est un nouveau phénomène mais je pense qu’il faut pas non plus comment dire il faut il faut quand même s’investir il faut ceci puis il y a moyen puis je le dis là moi ça fait 10 ans que je fais ça j’ai dit des choses vraiment là que maintenant je leur dirais pas les choses de la même façon parce que je me rends compte que ça a fâché des gens que c’était pas la bonne manière de m’y prendre garde un moment donné là il y a moyen de le faire il y a moyen de se positionner sur des sujets qui sont délicats on peut le faire d’une manière nuancée je pense que la clé parce que tu me demandais comment le faire je pense que la clé là c’est que il faut l’aborder avec beaucoup d’empathie puis de compréhension pour l’autre c’est à dire que moi puis moi j’ai encore une fois j’ai commencé comme ça en 2012 là j’étais vraiment comme telle croyance c’est faux pour telle raison puis les gens qui croient ça ben ils devraient pas croire à ça c’est pas une bonne façon de faire c’est on le voit dans la recherche là d’y aller par une méthode qui est confrontationnelle ça marche pas donc je pense qu’au départ il faut aborder la question sous l’angle de et moi là cette croyance là imperistante dans l’espace public ça m’intéresse je me demande pourquoi les gens croient à ça je comprends aussi pourquoi les gens croient ça je pense que c’est normal c’est quand j’ai lu j’ai lu ça c’est normal d’avoir des doutes normal d’être inquiet aussi d’avoir des inquiétudes de dire aussi qu’il y a un fond de vérité souvent c’est rare qu’il y a des croyances qui ont complètement fausses puis qu’il y a absolument rien de vrai il y a souvent des choses vraies puis après à travers ça il y a des choses qui sont peut-être un peu exagérées donc de le présenter plus sous cet angle là plutôt que d’arriver juste en disant c’est faux pour la raison suivante moi personnellement quand j’ai vu des gens faire ça quand moi je l’ai fait généralement ça se passe bien c’est ça la réalité c’est quatre-vingt-quinze pour 100 des gens sont toujours très heureux d’avoir accès à la bonne information puis je pense que le 5 de gens qui sont toujours très mécontents si on a tendance à mettre beaucoup de focus là-dessus ou d’avoir peur ou tout ça je pense pas que c’est la bonne approche David Mendes: et 95 c’est déjà très bon en effet Olivier Bernard: C’est un chiffre approximatif, là. J’utilise souvent ce chiffre-là 95/5, là. Quatre-vingt-quinze pourcent des gens sont contents mais le 5 pourcent qui sont pas contents, ils font quatre-vingt-quinze pour 100 du bruit là. David Mendes: Ah oui c’est ça c’est ça Olivier Bernard: Mais ça, il faut il faut toujours se ramener à la plupart des gens sont très contents en ce moment qu’on puisse parler de ça. David Mendes: Merci d’avoir écouté ce nouvel épisode de la saison 6 d’au-delà de la thèse avec papa PHP. Tu as une question sur cette entrevue Tu veux laisser un commentaire sur le balado Tu veux recommander quelqu’un pour une autre entrevue Rends-toi sur speak pipe point com slash papa phd et laisse-moi un message vocal. Clique sur le gros bouton enregistrer et laisse-moi un message de jusqu’à quatre-vingt-dix secondes. Je les écoute tous et je les considère tous pour passer sur des épisodes à venir. Encore une fois c’est speak pipe point com slash papa PHD. Bien d’entendre ta voix. Merci Olivier ! 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From "Beyond the Thesis With Papa PhD"

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